Lorsqu’on souscrit une assurance habitation, on pense spontanément à protéger les murs et le toit. Mais quid des biens mobiliers qui font le sel d’un logement ? Meubles, électroménager, objets de valeur… Les assurés tendent souvent à les sous-estimer dans leurs déclarations initiales. Un réflexe qui coûte cher en cas de sinistre ! Pour éviter les mauvaises surprises, une obligation : dressez un inventaire rigoureux de votre mobilier. Voici tout ce qu’il faut savoir.
À quoi sert l’inventaire des biens mobiliers ?
L’inventaire des biens mobiliers est une pièce maîtresse du contrat d’assurance de votre logement. Il y est appelé “déclaration de mobilier” ou encore “état estimatif du mobilier », mais son rôle reste le même :
📈 À découvrir également :
- Il permet d’estimer la valeur totale du mobilier à assurer. Ce montant servira de base pour fixer la prime d’assurance et les plafonds d’indemnisation en cas de sinistre (vol, incendie).
- Il facilite la gestion du sinistre en cas de réclamation. Grâce à la liste détaillée, vous pourrez justifier précisément vos pertes et obtenir un remboursement adéquat, sans contestation.
C’est donc un document essentiel pour être correctement couvert et indemnisé. Plus il est précis, et plus vous pouvez être confiant quant à la qualité de votre protection.
Qui se charge de réaliser cet inventaire ?
En principe, c’est à l’assuré de dresser l’inventaire de ses biens mobiliers. Votre assureur vous fournira un formulaire type à remplir, souvent avec des rubriques préétablies (meuble, audiovisuel, objet de valeur, etc.).
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Comptez généralement entre 4 et 8 pages à compléter, avec des dizaines d’entrées à renseigner. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’agit d’un travail minutieux !
Mais attention : la responsabilité de l’exhaustivité et de l’exactitude des informations fournies vous incombe. Toute omission ou sous-évaluation sera de votre fait. Inutile de vous dire que vous devez donc être rigoureux et méthodique.
Quel mobilier apparaît dans l’inventaire ?
L’inventaire doit recenser l’ensemble des biens meubles de votre logement, pièce par pièce. La plupart des formulaires distinguent 5 grandes catégories :
- Meubles : canapés, tables, chaises, literie, bibliothèques, bureaux, etc.
- Électroménager : réfrigérateur, lave-linge, lave-vaisselle, four, plaques de cuisson, etc.
- Audiovisuel : TV, chaîne hifi, ordinateur, console de jeux, etc.
- Effets personnels : vêtements, linge de maison, livres, CD/DVD, matériel de sport ou de loisirs, etc.
- Objets de valeur : bijoux, montres, œuvres d’art, collections, etc.
Vous remarquerez que plusieurs assureurs du marché demandent aussi des rubriques spécifiques pour la vaisselle, le matériel de bricolage ou de jardinage, etc.
Une précision pratique : l’inventaire des biens mobiliers pour une assurance n’intègre jamais les meubles fixés (éléments de cuisine aménagée, placards). Ceux-ci relèvent de l’immobilier. Pareil pour les biens qui font déjà l’objet d’une assurance dédiée, comme votre voiture.
Comment procéder à l’inventaire ?
Pour constituer votre inventaire, procédez pièce par pièce, catégorie par catégorie. Pour chaque bien et appareil, indiquez :
- Sa nature précise (réfrigérateur, canapé d’angle en cuir, TV LED 4K)
- Sa marque et sa référence, si possible
- Son état (neuf, bon, moyen, usagé)
- Sa valeur d’achat ou de remplacement à neuf. Attention, c’est ce dernier montant qui compte pour l’assurance !
Pour les objets de valeur, ajoutez si possible la date et le lieu d’achat, ainsi qu’une estimation précise du poids et de la taille (pour les bijoux, en particulier).
Si votre assureur le demande ou le permet, n’hésitez pas à joindre des photos de vos principaux biens. Cela renforcera la précision de votre déclaration. Pensez aussi à rassembler les factures et certificats d’achat, surtout pour les biens coûteux.
Enfin, pensez à actualiser régulièrement votre inventaire, au fil de vos achats et reventes de mobilier. La plupart des assureurs recommandent une mise à jour annuelle.
Comme vous le voyez, dresser l’inventaire des biens mobiliers est une tâche qui mérite du soin et de la rigueur. C’est le meilleur moyen de s’assurer d’une indemnisation sans surprise, en cas de pépin. Pour vous aider, les outils digitaux de votre assureur simplifient grandement la démarche pour arriver au même résultat : une couverture efficace de votre capital mobilier.
